Roule,
Déroule,
S'enroule,
Le fil de la vie
Qui coule,
Découle,
Et s'écroule
Devant tant de folie.

Pourquoi ce monde sage devrait finir ainsi ?
Les hommes sont trop vieux pour se souvenir
Du temps où leur seul combat était de subsistance.

La haine et la violence,
Et les pas en cadence
Rythment la décadence
De ces peuples rapaces
Dirigés par des fous.

Laissez-moi respirer...
Ce masque qui colle à ma peau
Et cherche à m'asphyxier
Me jette sur le carreau.

Une vision d'azur,
J'entrevois un futur...
Vision d'espoir,
Mais je suis dans le noir.

Je ne fais que passer
Car je n'ai plus d'identité.
Vous m'avez modelée
Avant de me briser.
Et je n'ai plus de pitié
Pour ce papier chiffonné
Qu'est devenue ma personnalité.